Marseille la "mutante", fascinante et attachante.Capitale européenne de la culture en 2013, ses réels atouts sont au-delà des clichés.Pour le VTT, on touche au sublime grâce à des parcours variés à l’ambiance maritime.Et il fait bon y rouler toute l’année !

© Texte & photos : Greg JEAN

150 % des marseillais ont une tendance à toujours tout exagérer (information fournie par l’O.B.U.T., l’observatoire des blagounettes ultra tendancieuses). Même s’ils appellent « avenue » une ruelle étroite, certaines de leurs exagérations sont bienvenues et pertinentes. Leur beau temps (quasi) permanent n’est pas une légende. Marseille bénéficie d’un climat clément et son ciel indulgent me permet de revenir avec quelques photos du mois de mai sans boue ni doudoune. À Marseille, fais ce qu’il te plait !

01. Marseille, la Mutante.

Je ne connaissais Marseille que pour m’engouffrer dans un ferry en direction de la Corse. Je n’avais donc pas vu grand chose d’autre que le premier port français. Mon rendez-vous est aux antipodes, vingt kilomètres plus loin, de l’autre côté de la baie. Cette traversée urbaine me permet de jauger l’ampleur de la seconde ville de France, et d’observer l’aspect protéiforme d’un urbanisme éclectique. Ce premier aperçu titille ma curiosité et cela tombe bien car je commence par une visite de la ville à VTT !
Je retrouve Stéphane et Axel dans le quartier de la Pointe rouge. Prêts à pédaler nous dévalons comme des fadas vers le port de plaisance du 8ème arrondissement marseillais. Embarquement immédiat,  destination le Vieux-port via la navette maritime ! Oh fan des chichounes, quelle bonne idée !  Tel des marins grecs, nous accédons par la mer au cœur de la cité phocéenne. Mes guides et la vue panoramique sur le territoire marseillais me permettent de comprendre comment est structurée la plus vieille ville de France. Fondée en 600 avant J.C. (pas Jean-Claude le maire … ), son ouverture sur la Méditerranée en a fait une ville cosmopolite, nourrie d’échanges économiques et culturels avec l’Afrique du nord, l’Europe du sud et l’Orient. Cette richesse multiéthnique est dans l’ADN pluriséculaire de Marseille; alors qui que tu sois, si tu prends le temps de te laisser porter par tes émotions, ta sensibilité sera ton meilleur guide.
À peine débarqués, nous voilà de suite dans l’ambiance avec nos premiers tours de roues sur la Canebière, les « Champs Élysées » locaux. Vouais… pourquoi pas… en France, les deux populations les plus importantes aiment bien s’opposer, et ce depuis l’an pèbre  – Sardine qui bouche le port Vs Paris en bouteille, Verlan Vs Accent, Marseille-Cassis Vs Marathon de Paris, Champ de Mars Vs Calanque de Sormiou, Vieille charité Vs Louvre, Cagole Vs Assistante de production, etc, etc, …

« on n’est pas bien, là ? Paisibles ! À la fraîche ! Décontractés … on roulera quand on aura envie de rouler ! »

Premier passage technique à VTT, sur une voie de tramway ! La maîtrise du bunny-up est un plus ! On trouve fréquemment des tranchées en travers des rails, dispositif basique pour empêcher les véhicules d’emprunter les voies de tram’… et parfait pour s’estramasser à vélo (se manger, se viander) ! Mais pourquoi, me direz vous, rouler là-dessus ? Parce que c’est le ouaille un peu partout ! Avec un réseau de pistes cyclables éclaté et disparate, Marseille est une ville où il ne fait pas si bon pédaler. Comptabilisant moins de 100 kilomètres de pistes cyclables (400 à Lyon, 700 à Paris), son réseau parcellaire, sans continuité, lui a valu de recevoir le prix du « Clou rouillé 2013 » décerné par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB). En chantier perpétuel, la ville se modernise et fournit des efforts surveillés de près par les associations d’usagers à vélo. Ajoutez à cela les chaussées et l’urbanisme d’une ville « âgée » … voilà qu’apparait l’intérêt du vélo tout terrain, et Marseille devient de suite plus « bikable ». Le plus important restant de prendre le temps… d’observer, sentir, écouter, rencontrer. Et pour ça rien de tel que le quartier le plus ancien, autour duquel a été bâtie « Massalía » : le Panier.
Ici, le souci de l’espace a été poussé à son paroxysme : ruelles étroites et escarpées gravissent la colline, parfois dans des pentes raides « comme des échelles ». Les immeubles sont hauts, quatre à cinq étages, et obscurcissent des rues déjà fermées et sombres. Petits bistrots typiques, artisans uniques, brocanteurs, antiquaires, ateliers de créations et concepts stores sentent le « made in Marseille ». Quelques pauses et je m’imprègne de l’ambiance où le « bon vivre ensemble » est une philosophie, un art de vie.

Aux petites places conviviales, à l’ambiance « village » en plein centre-ville, succède l’Esplanade du J4 où nous lâchons nos freins pour quelques sauts de marche devant la néo-byzantine Cathédrale de la Major. Cette grande place piétonne offre un magnifique panorama sur la mer, un air de grand large s’empare de notre virée. Le J4 était un hangar occupé les activités portuaires. Détruit en 1997, les marseillais continuent d’appeler ainsi la « nouvelle » Promenade Robert Lafont, que nous suivons en longeant le Fort Saint-Jean avant de crapahuter vers la fameuse basilique de Notre-Dame de la Garde. Après quelques coups de pédales toniques et un peu de portage, nous voila au sommet d’un piton calcaire à 150 mètres d’altitude. La situation centrale de la « Bonne Mère » offre une splendide vue sur Marseille, son littoral et ses îles. Petits singletracks et grands escaliers nous projettent dans le vallon des Auffes et son (tout) petit port, qui abrite une cinquantaine de cabanons de pescadous et leur pointus pour une pêche traditionnelle. Leurs prises sont réservées aux restaurants locaux.

" … Au numéro 174 du boulevard de la Corniche, on trouve un observatoire muni d'un marégraphe qui permit de définir « l'altitude zéro de référence en France »à partir de laquelle sont établis tous les nivellements français. …"

Notre bambée à VTT étant presque finie, nous nous autorisons un petit Pastaga sous le Pont de la Fausse monnaie. Puis vient la dernière ligne courbe; le goût de l’anis en bouche, j’admire le coucher de soleil depuis un balcon sur la Méditerranée et ses îles : la Corniche. Un boulevard d’environ 3700 mètres qui longe la mer. Tout du long se succèdent baraques de pêcheurs, villas du XIXème siècle, hôtels, restaurants, bars et plages. Des plages où les marseillais aiment finir la journée en blaguant, le maffre dans le sable. Au numéro 174 de ce boulevard on trouve un observatoire muni d’un marégraphe qui permit de définir « l’altitude zéro de référence en France » à partir de laquelle sont établis tous les nivellements français. Autre curiosité de cette artère aérienne : le banc le plus long du monde, soit presque 3 kilomètres avec vue sur la mer !
Le soleil disparait derrière les îles de la baie, d’où s’est évadé Edmond Dantès. La vengeance, plat qui se mange froid, du Comte de Monte Cristo me rappelle que j’ai la dalle et nous filons nous taper une platras de pâtes au pistou !

Le (tout) petit port du Vallon des Auffes, qui abrite une cinquantaine de cabanons de pescadous et leur pointus pour une pêche traditionnelle.

02. La Côte bleue

Réveil tranquille, vue sur la baie, un ciel encore voilé par les entrées maritimes, je rejoins le centre de Marseille avant que la chaleur ne s’installe. Transport en commun du jour : le train de la Côte bleue. Surnom donné à la ligne SNCF qui relie Marseille à Miramas. Au départ de la gare Saint Charles, l’itinéraire ferroviaire suit  scrupuleusement le littoral entre l’Estaque et Martigues. Ce trajet pittoresque s’arrête dans tous les villages, de ports en ports, de plages en plages, de calanques en calanques sur 32 kilomètres… vous portant là où même les véhicules n’ont pas accès. Plus d’une heure de voyage à travers une nature préservée et verticale. Chaque viaduc, encorbellement ou tunnel est une œuvre d’art. C’est à Ensuès que je retrouve Bernard, Chris et Gilles, du Vélo Club Côte Bleue Provence, organisateurs d’une belle rando VTT, dont les traces confidentielles vont m’être dévoilées.

Les vues panoramiques de la Côte bleue alternent les perspectives, parfois sur l’horizon avec les ferrys qui prennent le large, parfois sur un tsunami urbain qui se confond avec les eaux bleues de la rade.

Le ciel azur a pris place et la chaleur s’impose. Aux fines traces serpentant entre les grosses pistes DFCI succèdent des singletracks bien méridionaux, rocailleux, avec vue sur la mer ! Nous enchainons les descentes techniques dans les calanques avant de remonter dans les pinèdes au terrain plus souple. Le parcours est ludique même dans les montées. On peut apprécier le travail de débroussaillage, de traçage dans les passages empierrés. Les vues panoramiques alternent les perspectives, parfois sur l’horizon avec les ferrys qui prennent le large, parfois sur un tsunami urbain qui se confond avec les eaux bleues de la rade. Pour la pause repas, mes guides ont réservé une table en terrasse du « Mange tout », un petit restaurant dans la calanque Méjean. Les pieds quasi dans l’eau je n’ai pas d’autre choix que de déguster la spécialité locale : le mange-tout ! Une friture de joels, petits poissons du coin. Accompagnée d’un petit blanc frais, me voila bien pour repartir …

03. La Bédoule.

Après un bon pénéquet (sieste), je retrouve mes collègues de la Pointe rouge. Bien en dehors de la ville, en direction de la Sainte Baume, c’est sur les hauteurs de Cassis que nous roulons comme des calus. En fin de journée, sur les monotraçous de La Bédoule il y a dégun. Seuls au monde nous enchaînons sur un bon rythme les appuis dans les pif-pafs de singetracks parfaitement tracés. Si l’odeur du thym n’emplissait pas mes narines, je me croirais sur les flow trails de l’ouest américain. Pour mémoire c’est le spot qui servait en partie au fameux raid Offroad de Cassis.

On frotte ses gants sur le thym et une bonne odeur nous accompagne, … ça fonctionne aussi avec la peau de chamois !

Descentes et montées ne sont pas tant longues mais nous sommes de longue en prise pour jouer avec les aspérités du terrain plutôt souple pour le sud. En point de mire nous avons régulièrement la Sainte Baume et sa boule sommitale, un autre spot qu’affectionnent les vététistes marseillais. Un joli tour occupe toute la journée et profiter de ses longues descentes nécessite d’avoir un bon coup de guidon, les itinéraires sont techniques. Je commence à avoir les yeux pleins d’anchois, il est tard, le soleil se couche, je l’ai vu se lever et j’ai roulé deux beaux parcours VTT, puis … peut-être ai-je abusé du blanc frais sous le cagnard !

04. Le massif de Marseilleveyre.

Dernière balade, à la fraîche pour profiter du lever de soleil depuis les falaises qui dominent l’est de la ville. Déjà dans le Parc national des calanques, encore entre de grands immeubles nous démarrons tranquillous sur un petit sentier bucolique. Puis un petit portage nous suspend à l’aplomb de la limite de l’aire urbaine marseillaise. Splendide ! Il n’est pas 5 heures, Marseille est déjà éveillée mais le quartier très vert du Roy d’Espagne à nos pieds absorbe le brouhaha de l’agitation citadine. Un contraste saisissant. Stéphane me décrit le panorama touffu et m’averti qu’après notre balade nous filerons à l’Estaque pour déguster des panisses. D’accès facile le spot du Marseilleveyre n’est pourtant pas propice à la pratique du VTT pour n’importe quel(le) vététiste. Beaucoup de montées se passent à la poussette ou en portage et un bon niveau technique est indispensable pour profiter des descentes sinueuses et cassantes. C’est néanmoins un régal pour qui aime le pilotage et le terrain calcaire du sud ! Selon le point de vue, c’est la pleine nature, sauvage, karstique, ou la pleine ville, dense, chaotique. Derrière les sommets qui nous dominent, les calanques de Marseille… nous n’irons pas c’est interdit à la pratique du VTT depuis la création du Parc national. Tant mieux car deux heures suffisent à me sécher. Fracas, nous filons à l’Estaque pour nous ruer sur les panisses tel des galapias. En fait nous ne sommes pas des goinfres, mais juste des sportifs affamés, un poil gourmands et … comment résister à ces délicieux beignets de pois chiches ???

Fatche ! En voila un trip réussi !Du beau VTT, de belles ambiances, de beaux points de vues, de la bonne boustifaille,de la culture tout azimut, du beau temps … je vais hésiter à reprendre le ferry !Sans exagérer je peux dire que Marseille à VTT est un spot exceptionnel !

Stéphane, quarante-six ans, habite à Marseille dans le Parc national des calanques. Roule en Yeti 5.75 de 2008 (le 26’ ça passe nickel) et pratique depuis 1984.

– Quels sont tes spots préférés à Marseille et alentours ?
Les calanques bien sûr! Mais ce sont des parcours techniques, trialisants. Il faut accepter les nombreux portages aussi !  » Ça passe pas partout !  » . Mais il existe un flou depuis la création du Parc national des Calanques., nous sommes incapables de savoir où en sont les négociations entre les acteurs engagés de notre sport et les responsables du Parc… même sur le site internet du Parc, rien n’indique si la pratique du VTT y est autorisée. C’est compliqué pour les pratiquants de passage ! Et surtout pas très sérieux …

– Où conseillerais-tu de rouler le temps d’un week-end ?
Un WE au Garlaban si on aime les cailloux, là bas, ça pousse bien! Les plantes aromatiques titillent vos narines et l’accent provençal des oeuvres de Pagnol vous berce en traversant les nombreux villages comme Allauch, La Treille, ou encore Roquevaire. Et n’oubliez pas vous boules de pétanque !

– Le petit plus spécifique de Marseille à ne pas louper ?
Si vous roulez du côté de l’Estaque (ouest de Marseille), il serait bien dommage de ne pas goûter aux spécialités locales : les Panisses (beignets de farine de pois chiches) et les Chichis marseillais (rien à voir avec les beignets de foire) !!! N’est ce pas Greg, tu confirmes ???

Axel, trente-sept ans, habite Marseille dans le quartier de la Pointe rouge. Roule sur un Nicolaï Helius AC monté aux petits oignons et pratique le VTT depuis 1996.

– Quels sont tes spots préférés à Marseille et alentours ?
La Sainte Baume, la dénivelée est importante donc les descentes longues. Le grand tour est magnifique avec un beau parcours de plus de 60 kilomètres. J’adore aussi les calanques de Marseille par le côté technique et engagé dans un cadre exceptionnel !

– Où conseillerais-tu de rouler le temps d’un week-end ?
Les calanques ! Notamment le secteur de la Gardiole et Marseilleveyre magnifique terrain de jeu  (très) technique ! En plus c’est directement accessible à vélo depuis l’est de la ville. On est dans le Parc national mais la pratique est tolérée pour le moment.

– Le petit plus spécifique de Marseille à ne pas louper ?
Découvrir à pied la calanque de Morgiou, tôt le matin. Puis du port nager jusqu’à la grotte bleue en snorkelling (plongée avec masque et tuba). Moment inoubliable !

Sarah, trente-sept ans, habite à Marseille dans le Parc national des calanques avec un Yeti. Roule en Zesty ( en 26’ aussi, c’est un couple fusionnel) et pratique depuis 2005.

– Quels sont tes spots préférés à Marseille et alentours ?
Au pied de la Sainte Baume. Il y a les sources de l’Huveaune. Le calcaire y a construit des vasques blanches où se reflète le soleil, c’est magnifique ! Le parcours remonte la rivière puis en arrivant à la source jaillissant du sol on redescend sur l’autre rive.

– Tu vas rouler ailleurs ?
Queyras, Ubaye, lac de Serre-Ponçon ou encore les Terres Noires à Digne les bains …

– Où conseillerais-tu de rouler le temps d’un week-end ?
À Marseille, en ville … ça monte et ça descend. Le VTT-AE est un plus. C’est une ville intéressante découvrir, loin des clichés nationaux. Attention en été il fait très chaud et très froid en hiver les jours de mistral. Les meilleures périodes sont le printemps et l’automne.
– Le petit plus spécifique de Marseille à ne pas louper ?
Le magnifique Parc national des calanques bien sur, à découvrir à pied ou en SUP (Stand Up Paddle). Le MUCEM, son architecture, ses superbes expositions et sa librairie. Le restaurant « Les Grandes tables » à la Friche Belle de Mai, une fabrique artistique, un espace de vie et de culture à Marseille.

Bernard, cinquante-six ans, habite à Ensuès  sur la Côte bleue. Roule en Zesty et pratique le VTT depuis 1997.

– Quels sont tes spots préférés à Marseille et alentours ?
Le Rove et Ensuès,… la Côte bleue. C’est près de chez moi, je pars de la maison à vélo. C’est technique, pas très connu donc tranquille et la vue sur la mer est magnifique. Le plaisir aussi de réouvrir des chemins oubliés.

– Tu vas rouler ailleurs ?
Avec les collègues du club, nous participons à toutes les randos VTT organisées par les autres clubs de la région P.A.C.A., jusque dans les Alpes.

– Où conseillerais-tu de rouler le temps d’un week-end ?
Il faut venir en mars et participer à la rando VTT que nous organisons avec notre club. Chaque année, plus de 750 participants repartent avec le sourire. Même quand il pleut… oui ça arrive, c’est rare mais cette année la pluie s’est invitée, sans altérer l’enthousiasme de tous les vététistes.

– Le petit plus spécifique de Marseille à ne pas louper ?
Un petit repas les pieds dans l’eau au restaurant « Le Mange-tout » à Méjean. Et prendre le train de la Côte bleue entre l’Estaque et Carry-le-Rouet, construit au début du siècle, ses viaducs sont des œuvres d’art et la vue sur les calanques de la Côte bleue est magnifique !

INFORMATIONS PRATIQUES - BONS PLANS

– Marseille est rapidement accessible grâce à une gare TGV (Paris à 3h25, Lyon à 1h45) et une desserte autoroutière complète ( Lyon et Grenoble à 2h50, Toulouse à 3h45).

– Embarquez sur les navettes maritimes de la RTM, entre le Vieux Port et la Pointe Rouge ou l’Estaque et de la Pointe Rouge aux Goudes. Départ toutes les heures de 7h à 19h30. À partir de 5 €  /personne. Vélo gratuit mais ATTENTION aux heures de pointe l’accès pourra vous être refusé avec votre biclou. À certaines périodes on peut observer des cétacés.
http://www.rtm.fr/guide-voyageur/se-deplacer/navettes-maritimes

– Avec le Train de la Côte bleue, parcourez les 32 km de calanques de Marseille à Miramas. Pendant près de 1h15, viaducs et tunnels s’enchaînent de l’Estaque à la Couronne. Un parcours panoramique, au cœur des calanques protégées baignées d’eaux turquoises. Les vélos sont acceptés, sans supplément, mais peuvent être refusés aux heures de pointe.
https://www.ter.sncf.com/paca/loisirs/lignes-touristiques/train-cote-bleue

– Visite guidée de Marseille à VTT avec David Spiteri et son crew. Avec ou sans location de VTT. Possibilité de louer des VTT-AE. +33 (0)6.17.25.04 86.65

Pour rouler il y a plusieurs options selon vos motivations, votre niveau.
Attention en été il y a des restrictions d’accès aux massifs marseillais à cause du risque d’incendie. Recevez les informations en direct sur votre mobile avec l’application « MyProvence Balade »ou visiter le site https://www.myprovence.fr/enviedebalade

– Le must, l’encadrement par un moniteur de VTT marseillais pur jus, qui vous imitera la cigale, si elles restent silencieuses. C’est la garantie de rouler un parcours à votre niveau et qui comblera vos attentes. La possibilité de progresser tout en découvrant chaque site en fonction de votre profil. Et surtout de partager un moment privilégié avec un vététiste du cru, au parfum de l’état du terrain et des interdictions en cours anticipant ainsi les restrictions d’accès / risque d’incendie. Pas garanti qu’il sente le thym par contre !
tel : +33 (0)6.95.00.39.73 ou www.teamevasion.fr

– Vous êtes à l’aise avec un topo. Les éditions Vtopo proposent un guide « Bouches du Rhône » à partir de 19,95 €. 83 circuits de la simple balade au tracé plus technique. Les traces GPS sont également disponibles par massif à partir de 2,28 € à 5,54 € / massif soit de 6 à 14 traces.
http://www.vtopo.fr/vtt-bouches-du-rhone-2e-edition.html    

– Participez à « La rando VTT de la Côte bleue et des calanques ». Mi-mars chaque année, six parcours de 10 à 50 kilomètres, sur un maximum de singletracks. Parcours ludiques et vues magnifiques ! Détails et inscriptions sur http://club.quomodo.com/cotebleue

vtt magazinen° 316 - juillet 2017

Retrouvez cet article sur le papier,
avec le plaisir de tourner les pages.


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Marseille à VTT