Après Nîmes et Marseille, c’est la capitale auvergnate, qui se révèle séduisante avec ses volcans omniprésents, son identité attachante et ses parcours VTT réjouissants.Clermont-Ferrand vous garantie une éruption de sensations et d’émotions !

© Texte & photos : Greg JEAN

Le rendez-vous est fixé à 7h sur le plateau de Gergovie. Depuis les Alpes, j’approche de Clermont-Ferrand à l’aube naissante et l’oblique luminosité dévoile petit à petit les moult sommets magmatiques. Avec la lenteur d’un strip-tease réussi, les volcans se dévoilent pudiquement et d’un coup d’un seul le trésor aux quatre-vingt volcans s’admire dans son intégrale beauté orientale : la Chaîne des puys est d’une splendeur éruptive !

01. Victoire au Plateau de Gergovie.

Arrivé à destination, je saute de mon char et foule le sol arverne devant le monument commémoratif dédié à Vercingétorix. Le gaulois à bacantes commandait les troupes qui vainquirent ici-même celles de Jules César à une époque où il n’y avait pas de contrôles anti-potions magiques. Un lieu emblématique on ne peut plus logique quand on a rendez-vous avec les gars des Cycles Victoire, … atelier et bureaux sont au pied du ring impérial, coincés entre les volcans et ce belvédère à l’aplomb de la capitale auvergnate ! Julien et Matthieu roulent chaque moment qu’ils parviennent à caler dans leurs longues journées de labeur, la pratique assidue du vélo sous toutes ses formes est une composante essentielle au développement de leurs cycles. Actuellement accaparés par le « Concours de machine 2017 », ils vont me guider sur leur spot de proximité juste avant d’attaquer le boulot.

Juste au-dessus de leur antre artisanale, Julien et Matthieu des Cycles Victoire se réveillent en filant à grande vitesse sur le sol moelleux du plateau de Gergovie. Non sans apprécier les panoramas grandioses sur la Chaîne des Puys.

Extraits de l’agitation urbaine, nous dominons l’agglomération de près de cinq-cent mille habitants et, dans un calme pastoral, nous suivons les singletracks entre les troupeaux de brebis qui paissent docilement. Deux heures de VTT ludique à tourner les jambes, enchaînant les trajectoires qui nous mènent à des panoramas grandioses, alternativement sur la Chaîne des puys, unique en Europe, le stratovolcan du Sançy et la Limagne, qui n’est pas moins que la seconde plaine céréalière de France. Le terrain gergovien est idéal pour un réveil tonique. Sans difficultés techniques, les traces suivent de près les courbes de niveau et nos relances sont induites uniquement par notre envie de jouer avec les pif-pafs et les aspérités du terrain, puis par l’agréable sensation de filer à grande vitesse sur un sol moelleux. Bien réveillé, j’accompagne mes deux guides au boulot et découvre l’antre artisanale des Cycles Victoire, créés en 2011 par un groupe d’amis passionnés de vélo et de mécanique. C’est ici qu’ils conçoivent et fabriquent tous leurs cadres sur-mesure, en acier ou en inox. (Découverte complète des Cycles Victoire dans un prochain article).

02. La Chaîne des puys, des pépites volcaniques

La canicule impose un départ tardif pour le parcours prévu dans l’après-midi. L’air une fois respirable, le soleil déclinant plonge la Chaîne des puys dans une lumière dorée conférant à chaque volcan l’apparence d’une pépite. Excité comme un orpailleur, je retrouve les joailliers du quartier : le PTZ Crew avec à sa tête Laurent Meunier, ambassadeur Specialized local et fin connaisseur des bons filons. Son ami Damien Escalier est de passage dans le coin. Se joint donc au crew un vainqueur du Shimano Epic enduro. Ça sent la sortie à soixante carats !!!
La Chaîne des puys est un groupe de quatre-vingt volcans alignés selon un axe nord-sud, sur une bande de trois à cinq kilomètres de large et quarante-cinq de long. Moult sentiers et traces sillonnent les flancs et les crêtes de ce doux relief où les singletracks mordorés alternent avec le camaïeu de rouges de la pouzzolane. Du vermillon au carmin, nos appuis tantôt ocres, parfois grenats, se veulent aussi dynamiques que colorés. Pas de répit sur ce parcours intimiste qui ondule à travers des « bosses », finalement bien marquées ! Les mollets presque aussi durs que des rubis, nous atteignons le point culminant de notre escapade sur le Traversin. Instant magique, les montgolfières viennent nous narguer tandis que nous observons le célèbrissime cratère du Puy de Pariou. Mais pas que … la lumière rasante met en exergue les détails occidentaux de tous les édifices volcaniques. Au loin se détachent très nettement les monts du Forez, nous rappelant la vastitude auvergnate.

Après l’enchaînement dynamique des traces confidentielles méticuleusement sélectionnées, voici venue l’heure de basculer vers la ville. Huit-cent mètres de dénivelée négative à travers pâturages et hêtraies sur de fines traces qui sentent bon la terre fraîche. Cette longue descente est un flot continu de trajectoires et d’obstacles parfaitement exploités par la trace ludique. Un régal qui nécessite une pause à la cabane de « Jean Serpent », chasseur de vipères professionnel au début du XXème siècle. À cette époque, l’État français finançait l’extermination du reptile. Récupérant ses primes en présentant ses prises vivantes, un jour il fit tomber ses bocaux et le tramway clermontois fut bloqué un certain temps. Dès lors il ne présenta plus que les têtes de ses prises, qu’il stockait dans ladite cabane juste au-dessus de Chamalières. Son « œuvre », plus de trente-deux mille spécimens tués et vingt-cinq morsures subies, aurait contribué à faire avancer les recherches sur les propriétés du venin.

Point culminant de la Chaîne des Puys, le sommet du Puy de Dôme est interdit au VTT, ainsi que les sentiers qui permettent d’y accéder. Sur ses flancs, quelques belles traces relient des singletracks, garantissant ainsi une navigation ludique dans cet univers unique en Europe.

03. Clermont-Ferrand l’intime.

«Clermont est vraiment surprenante si tu prends le temps d’ouvrir ses magnifiques portes, … », me prédit Julien. Pour cette virée urbaine, j’ai l’honneur d’être guidé par Moon, alias Julien Meunier, l’icone de la regrettée marque de VTT 24 Bicycles. Pilote doué, il a le coup d’œil malin et grâce à son sens de l’esthétique il capte d’infimes détails. Il est accompagné de Superman, qui a cessé de planer. En fait Jérome est trialiste et, lui aussi, amoureux de sa ville. Dans le centre historique, nombreuses sont les portes aux gabarits imposants. Certaines sont somptueuses et dans un état remarquable. Peu importe la dégaine de streeter de notre guide, en demandant poliment s’ouvrent à nous des espace privés qui nous permettent d’apprécier les grands escaliers et autres cours intérieures. Une architecture minutieuse qui laisse songeur devant le talent des tailleurs de pierre auvergnats.

Comme les saltimbanques du vélo urbain ont une caisse de poisson pané, c’est un œuvre sanitaire, pour ne pas dire chrétienne, que de les faire crapahuter dans les escaliers de la Tour de la Bayette. Elle doit son nom au guetteur (bayeur), autrefois posté à son sommet. Culminant à cinquante mètres, la seule restante des quatre tours originelles est l’ancien beffroi de la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Clermont-Ferrand. La principale originalité de l’édifice est le matériau utilisé : la pierre de Volvic qui lui donne sa couleur sombre si caractéristique et dont la résistance permit d’élever des piliers d’une grande sveltesse. Cette particularité lui valut le surnom de « Cathédrale des charbonniers ». Tandis que nous admirons les volcans entre ses flèches gothiques, sonnent les douze coups de midi… nous dévalons avec vélocité l’étroit escalier, pour rejoindre au plus vite le siège social de Michelin. Moment unique chargé d’émotions, les joueurs de l’A.S.M. présentent en exclusivité le bouclier de Brennus aux employés du fabricant de pneumatiques. Le « Brennus » est la récompense décernée au club vainqueur du Championnat de France de rugby à XV. Remis en jeu chaque saison, il traverse les époques, c’est un objet « sacré » dans le monde de l’Ovalie. Hommes et femmes, jeunes et anciens, cadres sup’ et ouvriers sont près de trois mille, réunis près du podium sur lequel il est exposé. La foule patiente pour monter le voir de près, le toucher et se faire prendre en photo. Les sourires, les larmes, même la chair de poule sont les indices qu’il y a quelque chose de viscéral qui lie toutes ces personnes à l’aventure sportive, et peut-être bien au-delà !

Bienvenue au Michelinistan.

Clermont-Ferrand est marquée de l’empreinte Michelin. Créée en 1889 par les deux frères Edouard et André Michelin, la plus grande manufacture de pneus du monde a radicalement influencé le développement de la ville. En témoignent les « cités Michelin », construites pour héberger les ouvriers et qui ont modelé certains quartiers. Jusqu’à trente mille dans les 70’s, ce sont aujourd’hui près de douze mille employés qui composent la population clermontoise. Michelin est au cœur de la ville avec des noms de rues, des monuments et un stade de rugby qui porte le nom de Marcel, fils d’André, créateur en 1911 de l’Association Sportive Michelin. C’était un club omnisports destiné aux employés de l’entreprise. Un ouvrier productif devant être épanoui et en bonne santé, c’est en pratiquant le sport qu’on décida de garantir cela. Le cross-country, le football et le rugby furent très vite rejoints par l’escrime, le cyclisme, le tennis et le boulisme. En 1922, obéissant à une recommandation de l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques visant à faire respecter la loi fédérale anti-publicitaire, l’Association Sportive Michelin changea de nom et devint l’actuelle Association Sportive Montferrandaise. C’est tout naturellement que les joueurs, Champions de France de rugby 2017, sont venus présenter en exclusivité au personnel de Michelin le bouclier de Brennus, avant qu’il ne soit exposé au grand public dans le stade du club.

04. Les pentes du Sançy.

Pour cette dernière sortie à VTT, le PTZ Crew a prévu un itinéraire d’allure un peu plus alpine à travers le stratovolcan du Sançy, appelé aussi les monts Dore. Plus haut sommet du Massif central avec ses 1885 mètres d’altitude, le Puy de Sançy domine l’édifice volcanique aux formes caractéristiques d’un stratovolcan c’est à dire aux versants pentus ! Si la mise en route est bucolique au milieu des gentianes et des Salers, la suite est plus exigeante. Fini d’admirer la race de vaches locale, certes très belle avec de longs poils frisés, une robe acajou et d’immenses cornes en forme de lyre, mais la technicité du terrain requiert toute notre attention. D’ailleurs les traceurs, qui sont nos guides, expriment l’envie de retravailler certains passages trop engagés. Bien que très forts pilotes, leur recherche n’est pas dans la performance technique mais plutôt dans le plaisir de partager un roulage fluide.

Le PTZ Crew sur un itinéraire d’allure un peu plus alpine à travers le stratovolcan du Sançy, appelé aussi les monts Dore, dominés par le Puy de Sançy, plus haut sommet du Massif central avec ses 1885 mètres d’altitude.

Retour au calme en longeant la Dordogne qui prend sa source dans les entrailles du Sançy, avant de monter au train sur les flancs du Capucin. À défaut de train, le plus vieux funiculaire de France aurait pu nous éviter cet effort mais encore aurait-il fallu arriver avant la pause-déjeuner du personnel. Sur un rythme soutenu, nous dévalons notre dernière descente d’un trait, parfois sur des sentiers répertoriés et par moments sur des « traces de locaux ». Toujours sur le même thème stratovolcanique : dans la pente ! Arrivée en roue libre dans le parc Fenestre à la Bourboule. L’organisation est au top, conjoint(e)s et enfants attendent le crew. C’est en famille et entre potes, dans une ambiance conviviale et gourmande que ce trip prend fin, avec l’appétissante odeur d’un Saint-Nectaire fermier parfaitement affiné et surtout le goût de reviens-y. À nouveau, savourer les délices magmatiques !

En 1891, le Petit journal organise le premier Paris-Brest-Paris, l’objectif étant de démontrer le caractère pratique de la bicyclette par une course de mille deux-cent kilomètres, avec deux-cent six partants. Cent cyclistes terminent, certains après plusieurs jours et des arrêts nocturnes dans des auberges. Charles Terront gagne la course, roulant sans dormir durant 71h22, soit 17 km/ h de moyenne. Il relègue le second à plus de huit heures. Le vainqueur avait été embauché par les frères Michelin afin de promouvoir leur toute nouvelle invention : le premier pneu démontable pour vélo. Pour honorer cette course qui passait devant sa boulangerie-pâtisserie, Louis Durand créa le « Paris-Brest », une pâte à choux fourrée d’une crème pralinée. Les Paris-Brest authentiques évoquent une roue de vélo ! Le rond central la jante, la pâte à choux le pneu et la mousseline légère comme l’air la chambre à air. Certains pâtissiers courageux fabriquent encore des rayons de roue de vélo, sur les grands Paris-Brest, dont certains peuvent faire un demi-mètre de diamètre !

MINIVIEWS D'ACTIVISTES LOCAUX

Julien Fourniller, dix-sept ans, étudiant, vit à Aurières et roule en Trek Remedy 9 RSL.

– Quels sont les atouts de Clermont-Ferrand ?
La proximité avec la campagne, la nature, les montagnes… En vingt minutes de voiture, on peut quitter la ville et se retrouver au départ d’un très bon tour de vélo tout terrain. De plus les terrains sont variés avec la terre du Sançy, les cailloux de Saint-Saturnin, les tourbes de Servières, les doubles naturelles de la Moreno, les passages techniques du coté d’Orcines.

– Ton spot préféré ?
Sans aucun doute le Sançy, c’est pour moi LE terrain de jeu ultime pour notre discipline. On évolue dans des paysages magnifiques, chaque tour de vélo j’en prends plein les yeux comme au premier jour. Sa diversité avec des trails engagés dans la pente, des dévers sur racines, du flow dans de la bonne terre fraîche, ou encore des singletracks roulants avec des virages à plat ou des appuis naturels. Chacun prend du plaisir sur le VTT !

– Les particularités de ce spot ?
En hiver pas mal de trails sont recouverts par la neige. Mais cela ne nous empêche pas de rider. Rouler dans la neige et faire frotter les tibias, il y a rien de mieux ! Si on veut du grip et rouler au sec, il nous suffit de descendre un peu en altitude, du coté de Saint Saturnin par exemple.

Laurent Meunier, quarante-deux ans, professeur de mécanique, vit dans un petit hameau du massif du Sançy, ambassadeur Specialized et roule en Enduro 29.

– Quels sont les atouts de Clermont-Ferrand ?
Un relief assez doux et varié qui permet de rouler quel que soit son niveau. Puis une la variété de sols garantissant la possibilité de rouler toute l’année dans toutes les conditions. De plus, les sentiers arrivent quasiment en ville ce qui facilite la pratique pour les citadins.

– Des recommandations ?
Il faut éviter les zones touristiques en juillet-août et les week-ends car il y a beaucoup de piétons. La Chaîne des puys est à éviter en cas de fortes pluies ou de dégel car la terre y colle beaucoup. Il y a des zones plus propices sur du gneiss usé vers Châtel-Guyon et Saint-Saturnin, qui permettent de rouler en cas de pluies prolongées.

– Des projets locaux officiels je crois ?
Oui, bientôt des « choses officielles » du coté de Pessade et Orcival. Nous entretenons et rouvrons des sentiers qui se ferment. À suivre …

– D’après toi l’A.S.M. va conserver le Brennus en 2018 ?
M’en bas les c… et je trouve que c’est beaucoup d’argent dépensé pour amuser les gens !

Matthieu Perrusset, vingt-six ans, vit à Clermont-Ferrand, responsable marketing et communication pour les Cycles Victoire, roule en Victoire MTB 29er en XC et en Specialized Enduro 29 pour s’amuser dans la pente.

– Tu n’es pas originaire du coin, qu’apprécies-tu dans ta vie clermontoise ?
Originaire de Bourgogne, j’aime la qualité de vie et l’ambiance dynamique grâce à la vie étudiante et aux nombreux événements culturels. Puis quand tu as besoin de te ressourcer tu prends ton vélo et grimpes t’amuser dans la Chaîne des puys ou dans le Sancy. C’est super facile de sortir de la ville et il y a des trails géniaux à quinze minutes de la place de Jaude. En un rien de temps tu peux te retrouver tout seul au milieu des montagnes dans une ambiance digne de l’Écosse. La ville souffre un peu d’une image de « trou perdu » pour ceux qui ne connaissent pas alors que c’est super sympa et dynamique. Les terrasses sont toujours pleines, la vieille ville est charmante et pour le vélo c’est top !

– Ton spot préféré ?
Il y a en plein en fait ! Le plateau de Gergovie pour les sorties du midi avec la team Victoire. La Chaîne des Puys et les sentiers au-dessus de Royat et Chamalières car ils sont facilement accessibles depuis le centre-ville. Sinon j’aime beaucoup les trails tracés aux petits oignons par le PTZC, dans le Massif du Sancy !

– D’après toi l’A.S.M. va conserver le Brennus en 2018 ?
Oui ! Il m’a fallu six ans et presque autant de finales perdues pour enfin vivre un titre des jaunards. J’espère ne pas avoir à attendre aussi longtemps pour en vivre un second !

Julien Meunier, trente-huit ans, vit en périphérie proche de Clermont, auto-entrepreneur un jour en informatique, l’autre en éducateur sportif, roule en 26 pouces (pour sa polyvalence) sur des Specialized gracieusement prêtés/offerts par le frangin.

– Tu ne pratiques ou n’as pratiqué que le street ? Qu’aimes-tu dans cette pratique du VTT ?
Je viens de la DH, j’aime quand ça va vite et que ça fly. La DH était cool avant qu’ils ne limitent le nombre de recos. Tant de logistique pour ne rouler que dix fois sur une piste. Tristan (créateur de 24 Bicyles) s’est pointé au moment où, en station, nous passions plus de temps à rouler en street que sur la piste de DH. Synchronicité ! En street j’aime cette sensation de liberté en roulant sur ce qui n’est pas conçu pour et cette façon de lire l’environnement qu’ont les riders, en voyant des lignes différentes sur des spots communs.

– Quels sont les atouts de Clermont ?
Aucun, strictement rien à voir ou à faire, les touristes peuvent continuer d’aller pourrir le sud de la France ou rester chez eux … plus sérieusement, déjà la Chaîne des Puys … ces volcans sont classe ! Le climat est varié donc la végétation est verte. On peut faire des soirées barbecue au milieu de nulle part (ramassez vos déchets!). Les gens sont plutôt cools et on peut dire bonjour aux inconnus sans qu’ils prennent peur. Il y a des festivals et des concerts intéressants, des spots comme le Gour de Tazenat, les gorges d’Enval, …à reconnaître de jour puis y festoyer de nuit avec vos potes …

– D’après toi l’A.S.M. va conserver son titre ?
Concernant l’A.S.M., je ne pense pas que mon avis ait un intérêt à être rendu public, surtout que ca mériterait de trop longues explications … je ne peux pas juste dire que j’en ai rien à foutre directement ? Oups, je l’ai dit ?

INFORMATIONS PRATIQUES - BONS PLANS

– Clermont-Ferrand est quasi au centre de la France donc plus ou moins rapidement accessible depuis n’importe où. On y arrive par l’autoroute depuis le nord, le sud, l’est et l’ouest. Par les rails … certes pas de TGV, mais c’est un atout pour prendre le temps d’admirer la Chaîne des puys et c’est souvent plus simple pour voyager avec un VTT dans un train à « pas très grande vitesse » (Paris à 3h, Lyon à 2h20). Par les airs, Hop assure une liaison quotidienne avec Paris.

– À trois pas de la gare SNCF, pour dormir en centre-ville avec la possibilité de ranger votre matériel VTT, et vous garer, un petit hôtel nickel : le bien nommé Hôtel Albert Elisabeth, et bien situé pour se régaler car à deux pas de la table gourmande du restaurant L’annexe, juste en face du marché couvert La Halle Saint-Joseph. Cadre urbain charmant, restaurant bon et beau.

Archipel Volcans est un grand gîte d’étape / hôtel à vingt-cinq minutes du centre ville et surtout en plein cœur de la Chaîne des puys, au pied du Puy de Dôme. Cadre magnifique, accueil soigné, cosy et gourmand. Établissement idéal pour le VTT car s’offrent à vous moult circuits à proximité. Un espace de rangement et de lavage complète l’aspect bien pratique de cette bonne base, opportune aussi pour démarrer un circuit de plusieurs jours.

L’Aventure Michelin révèle l’histoire vivante d’un produit et celle d’une marque. Le musée du groupe Michelin offre une expérience ludique et interactive dans un décor qui fait voyager les petits comme les grands. Vous pourrez y admirer le premier pneu de vélo démontable, et tout un tas d’autres « objets » impressionnants ( Formule 1, avion, tramway, …).

– À bord du Panoramique des Dômes, accédez au sommet du Puy de Dôme en train électrique à crémaillère et profitez d’un voyage au panorama exceptionnel sur les volcans de la Chaîne des Puys, la Plaine de la Limagne, Clermont-Ferrand et le Massif du Sancy. En quinze minutes, vous voilà propulsés sur un site naturel labellisé « Grand site de France ».

– Clermont-Ferrand est une des places fortes du rugby français et international. Pourquoi pas assister à un match du Top 14 ou de la Coupe d’Europe. Profitez-en ils sont Champions de France en titre, et vous pourrez admirer le bouclier de Brennus, exposé dan l’enceinte du Stade Michelin.

Pour rouler il y a plusieurs options selon vos motivations, votre niveau.

– l’Espace Sançy VTT, labélisé FFC, propose 437 kilomètres de pistes, 47 circuits répartis en quatre secteurs : Bouboule / Mont Dore, Besse / Super-Besse, Murol / Saint-Nectaire et Picherande / Chastreix.
– Quelques événements VTT, selon vos goûts et votre pratique avec la Sançy verte, la Transvolcanique.

– Pour rouler les perles du coin vous pourriez fouiner, sinon l’application Strava vous sera d’une grande aide. Appréciant les belles traces ludiques, les singletracks requièrant un minimum de pilotage alors intéressez-vous aux flux dont le pseudo démarre par le suffixe « PTZC ». Tous membres du PTZ Crew, ils partagent des segments, parmi le plus beaux itinéraires d’Auvergne. Si vous deviez tenter de devenir le KOM, attention tout de même car les meilleurs temps ont été réalisés par des avions de chasse !

vtt magazinen° 319 - octobre 2017

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Clermont à VTT